Simon Cavaillès, lui, les connaît très bien. Dans le cadre du projet COBIODIV du PITEM Biodiv'ALP, il a d'ailleurs réalisé l'inventaire de cette famille de diptères, ou mouches, dans les vallées de la Moyenne Tinée et du Haut-Verdon en 2020 et fait, à cette occasion, d'étonnantes découvertes.
Par exemple, il a pu observer Pipiza carbonaria et Chrysotoxum montanum, deux espèces dont la présence en France n'est suspectée que depuis peu de temps.
De même, il a identifié 25 nouvelles espèces pour les Alpes-Maritimes et 5 pour les Alpes de Haute-Provence, soit un véritable bond en avant dans la connaissance de ce groupe.
Aujourd'hui, 346 espèces sont désormais connues sur l'ensemble du Parc national du Mercantour, soit plus de 60% de la syrphidofaune de France.
De plus, les syrphes sont, par la spécificité des milieux exploités au cours de leur développement larvaire, un bon indicateur de la diversité et de la fonctionnalité des habitats d'un territoire.
Encore une preuve de la richesse biologique de nos montagnes, sur laquelle il est de notre responsabilité de veiller.