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Empoisonnement de la faune sauvage

Le Parc national

L’empoisonnement de la faune sauvage est un acte très grave et passible de lourdes sanctions.

Début mars, un individu a été condamné à 4 mois de prison avec sursis pendant 5 ans, 8000 euros d’amende, confiscation des armes à feu et retrait du permis de chasse pour avoir déposé des appâts empoisonnés dans le Parc national du Mercantour.

Une enquête de plusieurs semaines avec la Gendarmerie Nationale, sous l'autorité du parquet de Nice, a permis d'arrêter l'auteur de ces dépôts de viande dans laquelle étaient introduites des substances à effet anticoagulant et raticide et dont l’usage est strictement encadré par un règlement européen. Au delà des renards qui semblaient visés, cette pratique peut nuire à quantité d’espèces animales (genette, fouine, martre, belette, musaraignes, rapaces et autres oiseaux), nos animaux de compagnie et même l’Homme. 

Ces produits toxiques introduisent également dans le milieu naturel des substances chimiques qui vont porter atteinte à la qualité de l’eau, à la microfaune essentielle au bon fonctionnement des sols, et à la végétation sauvage ou cultivée, en perturbant les cycles et les équilibres naturels. 

Particulièrement dangereuse, cette pratique est donc répréhensible alors que nous connaissons un effondrement de la biodiversité.

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Empoisonnement de la faune sauvage © F. Breton / PnM