Les résultats
Ce ne sont pas moins de 1 595 espèces animales qui ont été recensées sur la commune, dont 43 mammifères, 116 oiseaux, 11 reptiles, 6 amphibiens, 3 poissons et 1 416 invertébrés (principalement des insectes).
Nous pouvons citer, parmi les espèces les plus emblématiques, le Lagopède alpin ou la Genette. De nombreuses espèces remarquables peuvent être observées telles que la Chouette de Tengmalm, habitant les vieilles forêts, ou le Spélerpès de Strinati, une petite salamandre endémique. Du côté des invertébrés, la présence de la Vanesse des pariétaires et le Morio, des espèces de papillons fortement menacées, mérite d’être soulignée.
La flore est très diversifiée avec 1 224 espèces présentes sur le territoire communal. Tous les milieux représentés sur la commune hébergent des espèces patrimoniales qu’il faut préserver comme le Cirse d’Allioni ou Cirse des montagnes, présent dans les aulnaies vertes et protégé en France. D’autres espèces sont endémiques, comme la Gentiane de Ligurie, la Violette d’Argentera, observable dans la haute montagne Corse et le Mercantour, ou encore la Joubarbe d’Allioni.
Ce qu'il faut retenir
Saint-Sauveur-sur-Tinée présente plusieurs grands atouts en terme de biodiversité. Même si les milieux ouverts, souvent riches en espèces, y sont devenus rares du fait de l’abandon de pratiques agricoles et pastorales, les forts gradients altitudinaux, la variété des influences climatiques, la localisation biogéographique et la préservation naturelle de part un relief très accentué participent au maintien d’une grande richesse biologique.
Le vallon de Mollières et les versants qui le dominent présentent des qualités d’accueil certaines pour de nombreuses espèces, parfois endémiques. Cependant, la biodiversité trouve partout sa place sur la commune. Les boisements, représentant 70% de la surface du territoire, présentent un potentiel très élevé qui doit être pris en compte, préservé et valorisé. Il ne faut pas non plus sous-estimer les enjeux liés aux zones urbanisées, que ce soit pour la préservation d’espèces et de leur diversité (Vanesse des pariétaires, hirondelles, chauves-souris) ou pour le déplacement de nombreuses autres.
La prise en compte de ces enjeux est tout à fait compatible avec la vie économique et sociale du territoire. L’utilisation des connaissances acquises et leur approfondissement (recensement des gîtes de chauve-souris et des nids d’hirondelles, localisation des arbres remarquables par exemple), la valorisation des connaissances, leur prise en compte dans les futurs projets d’aménagement sont des pistes importantes pour la préservation d’un patrimoine à la fois remarquable et propice à l’accroissement.
Les documents :
La plaquette de présentation :
Le rapport :
Le poster :