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La sittelle torchepot

La sittelle torchepot (Sitta europaea)

Vivivivivivivi… un cri strident retentit quotidiennement en ce printemps autour de la maison ; écoutez le ici : https://www.xeno-canto.org/538554

On n’entend qu’elle, tellement son cri puissant prend le dessus ! A la mangeoire, c’est un peu la même chose : quand la sittelle arrive, les autres oiseaux déguerpissent. Elle s’y nourrit volontiers de graines durant l’hiver, mais en général, l’oiseau part à la recherche d’insectes et autres petites bêtes cachées sous l’écorce. Vous l’identifierez facilement : un dos gris bleuté, un ventre orangé, et un bandeau noir du bec à l’arrière de la tête. Une petite bouletrapue, nerveuse, qui arpente sans relâche troncs d’arbres et branches, que ce soit vers le ciel ou la tête en bas. Un acrobate en son domaine, qui va en tous sens, contrairement au pics et grimpereaux qui escaladent les troncs généralement du bas vers le haut.

Au printemps, le mâle tout excité chante à tue-tête sur sa branche, le bec vers le ciel, exhibant sa gorge blanche. Difficile de le différencier de la femelle, cette dernière a cependant un ventre moins roux… 

La sittelle niche dans une cavité, de pic en général, dont elle rétrécie l’ouverture à sa taille avec de la boue (d’où son nom « torchepot »), une astuce pour se réserver l’exclusivité du précieux logement ! 

C’est un oiseau très commun et sédentaire en France, que l’on peut voir dans les bois de feuillus ou mixtes, les parcs et les jardins.

 

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La sittelle torchepot © S.Claudon/PNM
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La sittelle torchepot © J.Blanc