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Hautes vallées du Var et du Cians

Au cœur du "Colorado niçois"...
Au sud du Mont Mounier, les gorges du Cians et de Daluis présentent un cadre unique en Europe. Spectacle grandiose de couleurs chaudes et de formes taillées dans une "roche rouge", ces gorges ont été façonnées, au cours de l'histoire, par le Cians et le Var, à travers un épais massif de roches sédimentaires de l'ère primaire, les pélites. Elles sont d'une extraordinaire couleur "lie-de-vin" provenant de l'oxydation du fer qu'elles contiennent. Ce paysage ne vous laissera pas de marbre !
Les paysages du haut-Var et du Cians varient avec les saisons, offrant aux visiteurs des émotions sans cesse renouvelées. Partout, les contrastes de couleurs entre minéral et végétal, eau et roche, sont saisissants, accentués par des formes d'érosion et une diversité floristique extrèmement variées.
Ce patrimoine naturel et paysager est désormais protégé par le classement des gorges de Daluis en Réserve naturelle régionale (www.reserves-naturelles.org/gorges-de-daluis).
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Le pré de fauche de Pra Long à Estenc en été (commune d'Entraunes).
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Autour de Barels, sommets, mélézin d'automne et roubines noires.
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Ombres et lumières sur les impressionnantes parois des falaises abruptes en pélites rouges des gorges de Daluis. Au fond des gorges le fleuve Var qui a creusé ces gorges.
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Le Val Pelens, les aiguilles de Pelens, paysage désertique et herbes rases.
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Les pélites rouges au dessus des gorges du Cians, à Beuil, secteur de l'Illion.
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Cabane de Sanguinière, près d'Estenc.
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Le lac des Garrets (2621 m), dans sa combe et dans un paysage minéral.

 

Les villages de la vallée

Entraunes

Une "Porte" du Parc national du Mercantour

Entraunes et son hameau principal d'Estenc, implanté aux sources du Var, occupent l’adret du col de la Cayolle (2 326 m). Beauté des paysages au caractère alpin et sauvage, richesse du milieu naturel en font une “porte” du Parc national du Mercantour d'exception.
Les grandes fermes à balcon abritées sous d’amples toits de bardeaux sont typiques de l’architecture alpine. L’église N.D. de la Nativité, qui recèle cinq toiles de J.S. de Castellane, se singularise par son clocher asymétrique ; la chapelle Saint-Sébastien, avec ses fresques d’A. de Cella (1516), est classée.

L'église du village d'Entraunes avec sa toiture en bardeaux de mélèzes et son clocher à couverture dissymétrique. Au fond, un paysage de bocage surmonté de forêts, de sommets, de falaises calcaires et et de pentes marneuses avec roubines
Le village d'Entraunes en automne. Vue sur l'église avec sa toiture en bardeaux de mélèzes et son clocher à couverture dissymétrique. En fond, un paysage de bocage surmonté de forêts, de sommets, de falaises calcaires et de pentes marneuses avec roubines ©Guy Lombart/PNM

 

Se distraire

En été, Entraunes est le royaume de la randonnée pédestre - circuit des lacs ou vallons de Sanguinière et de l’Estrop – mais aussi de nombreux itinéraires plus "intimes". La culture n’est pas en reste pour autant avec un point d'information du parc national ouvert tous les jours, des expositions permanentes en libre visite, plusieurs circuits pédestres de proximité, des chapelles classées à visiter, un festival du cirque en plein développement, des concerts...

En hiver, vous pouvez profiter de la neige en raquettes et en ski de randonnée dans un cadre montagnard au caractère majestueux, à l'écart des destinations plus connues, avec de nombreux itinéraires pour tous pratiquants, du débutant au plus aguerri. A Estenc, quatre hébergeurs restent ouverts pour accueillir dans les meilleures conditions les amoureux de la neige dans un site naturel exceptionnellement préservé.

 

Châteauneuf d'Entraunes

L'authenticité des Alpes du Sud

Abrité des vents du nord par le Collet de Sen, proue d'une chaîne d'immenses et majestueuses falaises calcaires, Châteauneuf-d’Entraunes se trouve sur un promontoire visible de très loin. Ses maisons traditionnelles sont groupées de manière caractéristique et concentrique. L’église Saint-Nicolas, abrite un triptyque de F. Bréa (retable daté de 1 524).
Aux sources de la Barlatte, le hameau des Tourres, présente un habitat traditionnel exceptionnellement bien restauré avec, en toile de fond, la magnifique et immanquable cime de Pal. Aux confins de la commune, au royaume des alpages, le col de Trente Souches et la cime de l'Aspre forment un paysage pastoral montagnard de grand envergure.

Site internet : www.chateauneufdemain.fr

Le village de Chateauneuf d'Entraunes
Le village de Chateauneuf d'Entraunes ©Jean-Louis Cossa/PNM

 

Se distraire

La fête du moulin avec la visite du moulin de la Barlatte et la cuisson du pain dans le four communal fin juin, permet de renouer avec la vie communautaire d’antan.
La Ste Anne au hameau des Tourres est l’occasion de se rassembler. La St Nicolas, au village, clôture les rencontres annuelles.

Les nombreuses randonnées pédestres permettent la découverte de la nature alpine, et les mois de septembre, octobre sont propices à l’écoute du brame du cerf.

 

Guillaumes

Au pays des gorges rouges

À l’entrée des gorges de Daluis, Guillaumes est une halte sur la route des Grandes Alpes. Fondée au Xe siècle, cette ancienne place forte est dominée par les ruines du château de la Reine Jeanne. Le musée des arts et traditions populaires, le vieux pressoir et le lavoir évoquent le quotidien de jadis. Les hameaux qui gravitent autour du bourg sont à l’origine de sa devise : “Les cinq doigts de la main ne sont pas tous pareils”. Ceux, abandonnés, d’Amen et de Barels sont à découvrir.

Site internet : https://www.guillaumes.fr/

 Le village de Guillaumes en automne
Le village de Guillaumes en automne ©Guy Lombart/PNM

 

Se distraire

Le défilé des sapeurs de l’Empire et le pèlerinage au sanctuaire de Notre Dame de Buyeï, la fête de la Saint-Jean, le salon du livre “Nature, Montagne et Traditions” sont des moments forts de l’été, tandis que les foires agricoles de l’automne sont parmi les plus importantes de Provence.

Outre les randonnées dans le Parc national du Mercantour, l’été permet les sports d’eau vive dans les gorges de Daluis et le saut à l’élastique depuis le Pont de la Mariée. L’hiver, la proche station de ski de Valberg propose des équipements performants.

 

Péone - Valberg

Une double vocation entre loisirs et culture

Au bord du Tuebi, Péone, village de grand caractère, est construit au pied des Pénitents, reliefs ruiniformes de cargneules sculptées par l’érosion. Ses maisons anciennes aux toits de bardeaux, qui mêlent influences alpine et italienne sont regroupées ; l’église baroque Saint-Vincent-de-Saragosse, classée, recèle d’intéressantes toiles des XVIIème et XVIIIème siècles.
Au col du Quartier (1 700 m), s’est implantée, peu avant la seconde guerre mondiale, Valberg. Vouée au ski à l’origine, cette station a développé des loisirs nature d’été, déroulant ses pistes de ski et ses itinéraires de promenades à travers mélézins et pelouses, au pied de l’imposant mont Mounier (2 817 m).

Site internet : www.valberg.com

 Couleurs automnales sur le village de Péone dominé par ses aiguilles rocheuses dolomitiques très caractéristiques nommées les "Demoiselles"
Le village de Péone dans ses couleurs automnales, dominé par ses aiguilles rocheuses dolomitiques très caractéristiques nommées les "Demoiselles" ©Cédric Robion
 La station de ski de Valberg au-dessus d'une mer de nuages
La station de ski de Valberg au dessus d'une mer de nuages ©Jean-Louis Cossa/PNM

 

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De nombreuses manifestations et fêtes animent l’été à Péone-Valberg.
En août, N.D. des Neiges à Valberg et la Saint-Vincent à Péone, au cours de laquelle se déroule une bravade, en sont les deux moments forts.

Si le ski est roi en hiver avec la station et sa liaison avec Beuil, ainsi que les pistes de ski de fond en pleine nature, l’été est le temps des longues randonnées à pied et à cheval vers le mont Mounier ou le dôme de Barrot.

 

Beuil

Pionnier des sports d'hiver

A une altitude de 1 450m, d’une superficie de 7 565 hectares, situé au pied de la pyramide du mont Mounier (2 817 m), Beuil est un bourg médiéval qui garde l’accès des gorges du Cians.
La distribution en enceinte de ses hautes maisons à l’architecture alpine permettait de se protéger des brigands ; les façades, orientées au sud, sont percées de balcons sous toits, les “souleiaires”. Dès 1909, Victor de Cessole découvre les possibilités hivernales du site de Beuil et la première compétition internationale de ski est organisée en 1910. Le premier tremplin de saut à ski du département est inauguré en 1930, et en 1937 c’est au tour d’un tremplin olympique.
Aujourd’hui, la station de Beuil-Les Launes est reliée à celle de Valberg par les téléskis de St jean et des Eguilles.

Site internet : www.beuil.com

 

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En été, les fêtes de la Saint-Jean avec pique-nique et aubades, la fête patronale de la Sainte-Anne, la fête des Enfants, le festival des chorales « Beuil en chœur », les foires et vide-greniers, les concerts et pièces de théâtres… toutes ces activités viendront agrémenter un séjour qui peut aussi s’orienter vers des activités nature : randonnées dans le Parc national du Mercantour, canyoning dans les gorges du Cians et affluents, parapente...
En hiver, le ski alpin, le ski de fond et les promenades en raquettes prennent le relais.

Village de Beuil devant le mont Mounier (2817 m) en automne
Vue partielle du village de Beuil devant le mont Mounier, (2817 m), en automne, ©Jean-Louis Cossa/PNM